La somatic experiencing® en mes propres mots, ou comment j’aime la pratiquer.

Pourquoi ?

  • La vie est belle quand on a la possibilité de faire des choix.
    JE PEUX ET JE NE DOIS PAS.
  • La vie est plus compliquée quand on ne peut pas choisir, mais elle est supportable si l’on réussit sans trop de souffrance à faire ce que l’on doit.
    JE PEUX ET JE DOIS
  • La vie devient pénible, contraignante, insupportable lorsque le choix est impossible et nous n’arrivons pas à accomplir ces tâches qui nous sont imposées, ou alors au prix d’immenses souffrances qui peuvent nous amener à la dépression ou au burn-out. 
    JE NE PEUX PAS ET JE DOIS

Dans ce cas, des séances de SE vous aideront à retrouver votre capacité à évoluer librement et à redonner de la souplesse au système nerveux. Ainsi vous pourrez à nouveau aimer, détester, rire, pleurer, vous réjouir, râler, accepter, refuser, dire oui, dire non, avec toutes les variations entre ces extrêmes et ceci  SANS PEURS.

Comment ?

Au travers de mes expériences de vie, j’ai réalisé que pour que l’on puisse évoluer, ou changer, il faut ressentir au plus profond de soi-même « dans ses tripes » cet élan. La tête aussi intelligente soit-elle n’y peut rien. Des amis bienveillants ou toutes sortes de thérapeutes peuvent vous conseiller, vous êtes totalement d’accord avec ce qu’ils vous proposent, vous y aviez même pensé vous-même et vous n’y arrivez pas. Pourquoi ? Parce que la guérison ne vient jamais par la tête mais doit être ressentie au plus profond de notre être. Le praticien SE va vous aider à écouter les autres indicateurs du ressenti, le SIBAM en langage SE :

S comme sensation, I comme image (une image n’est pas forcément visuelle mais peut être relative aux autres sens) B comme behavior (les attitudes, les mouvements) A comme affect (les émotions). Le M comme meaning représente notre fameuse tête pensante qui bien souvent prend trop de place et peut donner des signaux trompeurs. Vous avez déjà sûrement rencontré une personne qui vous dit « je vais très bien » et qui est en même temps au bord des larmes. 

Que croire ? la parole ou les larmes ? (le Meaning ou l’Affect). Ou quelqu’un qui vous dit être ravi d’être là mais qui regarde sans arrêt la porte. ( regard = Behaviour). Le praticien SE doit être extrêmement attentif à tous ces signaux.

Nul besoin de rentrer dans les histoires que souvent nous racontons en boucle et dont nous avons de la peine à sortir, et qui nous ramènent constamment dans l’expérience traumatique, alors que celle-ci appartient au passé. Nous les évoquerons donc à petite dose pour nous concentrer sur l’ici et maintenant. Ensemble nous travaillerons à trouver un nouvel éclairage. 

Comment ça marche ?

Le Dr Peter Levine a basé sa technique sur l’observation des animaux sauvages qui savent décharger les traumatismes de façon innée, par le mouvement : Quand ils ont réussi à échapper au danger, c’est soit par la fuite, soit par le combat, soit par le figement. Le mouvement de fuite et de combat les aura amenés à évacuer le traumatisme. Pour sortir du figement, une fois le danger écarté, ils vont se secouer et retourner au contact de leurs pairs. 

Pour les humains, c’est plus compliqué, souvent la fuite et le combat sont interrompus, et la société n’encourage pas vraiment à se secouer après un figement. La trace laissée par le traumatisme risque de rester dans le système nerveux. Durant les séances de SE, nous allons avoir la possibilité de renégocier ces mécanismes qui ont été interrompus ou qui n’ont pas pu être engagés, afin que cette trace disparaisse.

Et les enfants ?

Je pense que les enfants vont bien si les personnes qui les entourent vont bien. Toutefois, des séances de SE peuvent être les bienvenues en apportant un autre éclairage et une qualité de relation différente de celle apportée par les parents et/ou personnes de leur entourage proche. Les enfants sont très réceptifs à l’approche non intellectuelle de la SE. Le jeu s’y prête particulièrement bien.